« Un reporter doit toujours se poser cette question fondamentale : pourquoi me donne-t-on cette information ? »
Ce qui ne me tue pas (Millénium 4) de David Lagercrantz
Traduit du suédois : Det som inte dödar oss
Actes Sud (Actes noirs) / 2015 / 481 pages / 23 euros
Sans entrer dans la polémique autour de la légitimité (ou opportunité) de poursuivre l’œuvre de feu Stieg Larsson, j'étais très curieuse de retrouver Mikael et Lisbeth.
Mikael Blomkvist et son journal d'investigation Millénium traversent une période difficile. Une partie du capital de Millénium a été cédé à un trust qui pousse Mikael, Erika et les autres reporters à passer le cap du numérique et de la peopolisation en vigueur actuellement. Mikael est démotivé d'autant plus qu'il fait l'objet une campagne de dénigrement. Malgré tout, il flaire un scoop lorsque l'assistant d'un éminent chercheur suédois vient lui confier que son patron a été victime d'espionnage industriel et qu'il est menacé de mort … Mikael va bientôt se retrouver au cœur d'une affaire de piratage informatique et de vol de technologie autour de l'intelligence artificielle. Heureusement, il pourra compter sur l'aide de Lisbeth Salander, hackeuse punk, toujours sur les traces de sa malveillante famille.
Honnêtement, j'ai pris plaisir à la lecture de ce roman et à retrouver les personnages qui m'avaient passionnés il y a 10 ans. Dans l'ensemble, David Lagercrantz reste fidèle à l’œuvre d'origine, même si ce tome n'a pas la même envergure (ni complexité) que les autres car tout s'y enchaîne (un peu) trop facilement à mon goût. Certains passages sont bavards, certains nouveaux personnages ne semblent pas servir à grand chose.
Mais, en dehors de toute comparaison avec Stieg Larsson, j'ai trouvé qu'il s'agit d'un bon roman policier dont je lirai volontiers la suite.