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Chez Mrs FIGG : chats, scones et livres à volonté !
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15 juillet 2014

« Odette, Clarice et Barbara Jean furent baptisées 'les Suprêmes' durant l'été 1967, à la fin de leur année de première »

les supremes

Les Suprêmes de Edward Kesley Moore

Traduit de l'américain : The Supremes at Earl's All-You-Can-Eat

Actes Sud (2014) / 315 pages / 22,80 euros

Les Suprêmes est un roman entre La Couleur des sentiments (le contexte de la ségrégation raciale des années 60, 70) et Les Beignets de tomates vertes pour la chronique quotidienne d'une petite ville de l'Indiana. J'ai apprécié l'ambiance fantasque du livre, même si j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire.

Plainview, Indiana, communauté noire.

Les Suprêmes sont un trio d'amies inséparables. Il y a l'intrépide Odette, la digne Clarice et la fragile Barbara Jean. Grâce à une narration qui alterne passé et présent, le lecteur suit Les Suprêmes des années 60 jusqu'au début des années 2000 où elles sont, chacune à leur manière, confrontées à un tournant dans leur vie : maladie, infidélité, perte d'un proche … Malgré les épreuves, Odette, Clarice et Barbara Jean restent soudées et continuent à se retrouver chaque dimanche après la messe chez Big Earl pour échanger commérages et confiances.

Davantage que la vie de ces 3 femmes noires et de leurs familles respectives, c'est une époque de l'Amérique, une ville, une manière de vivre, que raconte Edward Kelsey Moore avec énormément d'empathie, d'optimisme et un brin de folie (puisque les fantômes sont omniprésents!). C'est un roman qui oscille entre mélancolie et humour (le catastrophique mariage de la fin est simplement irrésistible) dont je regrette d'être légèrement passée à côté … A vous de vous faire un avis !

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Commentaires
C
Je l'avais remarqué mais si tu me dis que tu es passée à côté, cela me refroidit un peu...<br /> <br /> Je verrai bien si je le croise à la médiathèque mais il ne fait désormais plus partie de mes priorités.
V
Ce roman qui nous a été présenté comme un indispensable sur certains blogs commence à m'apparaître comme tout à fait dispensable.
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