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Chez Mrs FIGG : chats, scones et livres à volonté !
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10 novembre 2016

« C'était une petite maison, simple comme un dessin d'enfant et plus ancienne que la nation de Scully »

la femme égarée

La Femme égarée de Tim Winton

Traduit de l'anglais (Australie) : The Riders

Rivages poche (Bibliothèque étrangère) / 1999 / 448 pages / 7,90 euros

1987. Une famille australienne décide, sur un coup de tête, de s'installer en Irlande et achète une bicoque décrépite et isolée, à l'ombre d'un château hanté en ruine, dans le comté d'Offaly. Scully, le père de famille, ex-baroudeur casé depuis la naissance de la petite Billie, 7 ans, retape la maison. Son épouse Jennifer et Billie repartent en Australie liquider leur ancienne vie. Mais le jour où elles doivent le rejoindre en Irlande, seule Billie est présente à l'aéroport : Jennifer a disparu, sans explication ni trace, et Billie, traumatisée, est devenue mutique. Fou d'amour, de colère et d'inquiétude, Scully se lance à la recherche de sa femme, à travers l'Europe.

La Femme égarée est un mauvais titre. Le titre original, The Riders, est davantage conforme au contenu du livre. En effet, La Femme égarée aurait pu être un thriller classique ; l'histoire du pauvre type qui découvre que sa femme n'est pas celle qu'il croyait. Or c'est le cheminement psychologique de l'époux qui est développé. De sa femme, on ne saura finalement presque rien. 

Le personnage principal, anti-héros (un peu trop) revendiqué par l'auteur, m'a inspiré autant de pitié que d'agacement. Scully est un brave type mais pas très malin, un peu rustre, trop amoureux, qui traîne sa pauvre gosse à travers l'Europe, en enchaînant les galères de plus en plus sordides pour courir après une chimère. L'auteur s'interroge : Peut-on aimer trop ? Connaît-on vraiment ceux qu'on aime ? Pourquoi pas …

Je suis un peu partagée. Je n'ai ressenti aucune empathie ni sympathie pour le personnage masculin d'autant que l'auteur insiste trop sur son caractère rustre/pataud et dévoué. Quant aux personnages féminins, ce sont toutes des perverses à moitié folles … Pourtant, malgré ces bémols et des longueurs narratives, j'ai terminé ma lecture sans trop me forcer. J'ai notamment apprécié la restitution réussie de l'ambiance des lieux visités par Scully et Billie (campagne irlandaise, petits ports des îles grecques, Paris, Amsterdam …).

Un livre impossible à faire entrer dans une case pour lequel il faudra vous faire votre propre avis …

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Commentaires
T
ça aurait pu être tentant mais je vais m'abstenir!
C
Doit on obligatoirement être en empathie avec un personnage pour aimer un roman? Non, mais il faut bien avouer que cela aide! Comme toi, j'ai du mal parfois à lire quand les personnages ne m'intéressent pas.
J
S'il faut se faire sa propre idée, je dirais qu'il n'est pas pour moi (je pense que je serais aussi agacé que toi par le personnage masculin et je n'aime pas être agacé quand je lis^^).
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