« La plupart des gens qui ne commettent jamais d'erreur n'ont jamais rien tenté du tout »
Une question de justice de Anne Perry
Traduit de l'anglais (États-Unis) : Blind Justice
10/18 (Grands détectives) / août 2013
402 pages / 8,40 euros
Une question de justice est la 19ème enquête de William Monk, centrée autour du personnage d'Oliver Rathbone, l'ami fidèle du couple Monk. Promu juge depuis peu, Sir Oliver instruit une affaire d'abus de confiance au sein d'une Église. Alors que le procès s'annonce rapide, Sir Oliver se retrouve face à un dilemme moral en rapport avec les photographies pédophiles précédemment léguées par son beau-père : doit-il laisser la justice innocenter un coupable ou doit-il intervenir au risque de se mettre hors-la-loi ? Au sommet d'une réussite professionnelle éclatante, Oliver Rathbone met sa carrière en péril …
(*attention, spoilers tomes précédents*) C'est un tome nostalgique, qui revient souvent sur les débuts de la série : c'est 1870 et voilà 14 ans que William a perdu la mémoire et rencontré Hester … Le Chef de la Brigade fluviale et la responsable de la clinique pour femmes des rues de Portpool Lane sont désormais parents d'un ex-gosse des rues, Scuff, qui apporte beaucoup de fraîcheur à un couple qui commence à faire du sur-place. En revanche, Anne Perry confirme la noirceur de Margaret, l'épouse d'Oliver ! (*fin des spoilers*)
Une question de justice est un tome qui développe les caractères de certains personnages récurrents de la série (Oliver, Margaret, Scuff). Du coup, l'enquête mêlant argent et religion, est parfois reléguée au second plan et les scènes de tribunal souffrent de longueurs (les atermoiements d'Oliver sont un peu lassants). L'intrigue ne redémarre vraiment qu'aux 3/4 du roman, avec les actions d'Hester et William pour aider leur ami. Bref ! Selon moi, il ne s'agit définitivement pas du meilleur tome de la série et j'ai hâte qu'Anne Perry laisse l'histoire Ballinger derrière elle …
Et hop ! Un second billet pour les British Mysteries de Lou.