« Les habitantes de Meryton s'accordaient à penser que Mr et Mrs Bennet avaient eu bien de la chance de ...
La mort s'invite à Pemberley de P.D. James
Traduit de l'anglais (Death comes to Pemberley)
Fayard / 2011 / 392 pages / 22 euros
... de trouver des maris à quatre de leurs cinq filles »
Je ne lis habituellement pas d'austinerie mais je me suis laissée tenter par La mort s'invite à Pemberley à cause de son auteur. Phyllis Dorothy James est une auteure de romans policiers à succès et je gardais un souvenir plutôt positif des quelques titres lus dans l'adolescence. Quelle erreur de ma part !!
La mort s'invite à Pemberley est un roman à suspens horriblement long, répétitif, pourvu d'inévitables scènes de procès fort ennuyeuses et qui manque cruellement de rythme. Le roman fait 400 pages et pourtant il ne s'y passe (presque) rien. Élisabeth y est inexistante tandis que Darcy apparaît comme un aristocrate empoté et trop conventionnel. De plus, ils mènent une existence ultra privilégiée et ne se soucient des domestiques ou des pauvres uniquement pour se donner bonne conscience. Le cadre à fort potentiel (l'Angleterre du début du XIXème siècle, la campagne du Derbyshire) n'est même pas mis en valeur …
Ma lecture de cette suite d'Orgueil et Préjugés est un fiasco complet. La vision qu'a P.D. James des personnages de Jane Austen et de leurs caractères entre en concurrence totale avec la mienne (et ne me semble pas franchement cohérente avec l'histoire d'origine). Bref ! S'il ne s'agissait d'une auteure reconnue mondialement je soupçonnerais un 'coup' éditorial …
Ce billet marque ma 3ème (et malheureuse) participation au
MOIS ANGLAIS organisé par TITINE et LOU.